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École de voile Louis Charbonneau

L'école de voile «Les deux pieds sur le pont» n'est plus, le voilier/école Le Roi-Soleil est à vendre. Réorientation
Près et portant, allures pour changer d'amure
Ces manoeuvres sont admirablement bien illustrées sur notre DVD très convivial
«L«la voile, les deux pieds sur le pont»,
elles accompagnent toutes les autres démonstrations de manoeuvres à connaître et à maîtriser
|
NB. Changements : L'empannage au début, ensuite le virement bout' au vent
Le près, le
portant,
allures pour changer d'amure..
Bâbord amure, jolie brise, vent
travers, les voiles bien ajustées, le voilier file à
six nuds, la gîte est agréable, la houle est
à peine formée, l'équipage prend du soleil,
À les voir dans cette position, on peut croire qu'ils
n'ont qu'à se laisser bercer. La voile demande un peu plus
On ne va que très rarement d'un point à un
autre sans faire de nombreuses manuvres, border, choquer les
voiles, changer la voilure,
Pour atteindre l'objectif, le
vent peut adonner, mais il peut exiger d'effectuer de nombreux virement
de bord, voilà ce dont nous allons surtout traiter dans cet
article.
Les virements de bord, changement d'amure ou de bordée, peuvent
se faire de deux façons, soit vent debout ou vent arrière
: un voilier navigue sur la bordée de bâbord, son vent
le frappe sur la bordée du bateau côté bâbord
(voir graphique). Il pourra virer nez au vent ou vent arrière
et se retrouver sur l'autre côté avec un vent venant
de tribord. On utilisera également l'expression changement
d'amure *

( croquis 5001)
Le vent souffle de et sur la bordée de bâbord, le point
d'amure est à bâbord/la GV est à tribord
Quand le changement d'amure se fait
debout au vent on parle de virement de bord au près, soit
dans la zone d'accès impossible. Quand le changement s'effectue
sous le vent, on parle d'empannage, le voilier est au portant. Voir
le croquis ci-dessous.

les deux zones de virement de bord
|
Le vent arrière
et les empannages.
Le virement de bord se fait de grand
largue à grand largue. Le voilier navigue presque à
180° du vent, les voiles sont choquées. La gîte
est à peu près inexistante. Vent arrière semble
aux yeux du néophyte être l'allure la plus facile.
Attention ! C'est trompeur, il y a d'abord risque d'empannage accidentel
et ensuite d'être trompé sur la force du vent.
Voyons d'abord l'empannage accidentel. L'empannage est une manuvre
délicate car la bôme, si elle change d'amure brusquement
sans préavis, peut venir frapper les haubans avec une violence,
possiblement les arracher et même provoquer la tombée
du mât; c'est ce qui s'appelle un empannage accidentel ! Les
conséquences aussi draconiennes d'une telle manuvre
ne pourraient arriver évidemment que par très gros
temps. Pour éviter cet empannage malencontreux, il est nécessaire
de cesser d'abattre*. Il peut même être nécessaire
de lofer*
Il faudrait aussi sûrement penser au risque
des têtes frappés par la bôme

 |
La trajectoire du voilier lors de l'empannage

Empannage par gros temps lien
Avoir bordé la GV au fur et à mesure avant que le voilier que le voilier soit dans l'axe du vent empêche la GV de passer rapidement d'une amure à l'autre. Aussitôt que la bôme est de l'autre côté, vous laissez filer l'écoute ...

Les quelques indices suivants diminuent
les risques immédiats de l'empannage accidentel
Indices visuels : le premier et le plus évident, le foc tombe,
il est caché derrière la grande voile ( voir photo
ci-dessous ), l'écoulement des penons*, l'orientation de
la girouette. |
Quelques notes additionnelles sur l'empannage Voir les indices qui annoncent l'empannage

La
GV cache le vent au génois,
Attention à l'empannage
!
Indices tactiles . Le vent est moins
perceptible dans le cou et sur l'arrière tête : le
voilier se sauve devant le vent, il en est d'autant diminué.
Indices kinesthésiques : le bateau gîte ( penche )
moins, la vitesse diminue, la perception est intuitive
La
vague fait ballotter le bateau différemment,
sensation
de ne plus avancer
Et bien d'autres indices, il s'agit d'être attentif.
On empanne !
Détails/description ...
Technique d'empannage contrôlé.
Le barreur va d'abord évaluer l'ampleur de son virement de
bord : à partir du vent ¾ arrière, juste avant
que le foc tombe, il trouve un point à l'horizon, sur l'autre
amure, qui deviendra la direction idéale après l'empannage,
i.e., ¾ arrière sur l'autre bordée* et surtout
pas plus au près, évitant ainsi une aulofée
dont nous traiterons plus bas. Il doit également, comme pour
toute manuvre d'ailleurs, annoncer clairement ses intentions
à l'équipage, affecter à chacun ses tâches,
1 - Il doit abattre (s'éloigner du vent) jusqu'à ce
qu'il* soit presque rendu vent arrière. Dans le cas d'un
dériveur, s'assurer de relever la dérive au 3/4 de
façon telle qu'elle n'offre aucune résistance sinon,
le dériveur trébucherait sur sa dérive et pourrait
chavirer. La seule fonction de la dérive est de l'empêcher
de dériver (glisser sur le côté ). La quille
du quillard a la même fonction, mais également celle
de l'empêcher de chavirer, sur le dériveur c'est le
poids des équipiers qui le garde à flot.
2 -Il doit border ( ou faire border par un équipier ) l'écoute
de grand voile avec énergie tout en continuant à abattre
pour rejoindre l'autre amure. Au moment où le bateau est
dans le lit du vent, soit, dans le sens de l'écoulement du
vent, i.e., parfaitement vent arrière, la bôme doit
être bien retenue au centre du bateau jusqu'à ce que
le vent frappe la voile sur la nouvelle amure, voie essentielle
au changement de bordée. N.B. Ensuite, il n'y a aucune presse
à laisser filer la grand voile car une fois bordée
dans cette position longitudinale au bateau, le vent, venant de
l'arrière n'a que très peu de force, il glisse de
chaque côté de la voile et ne pourra faire gîter
le voilier de façon excessive, car, comme il se doit lors
de l'empannage, le barreur a gardé sa direction très
près de l'arrière sur la nouvelle amure : à
cette allure, la gîte est moindre, car la résistance
au phénomène se fait sur toute la longueur de la coque.
Pour faciliter la manoeuvre de border la voile par gos temps, voir lien
suivant pour l'empannage par gros temps.
3 -Ensuite il faut laisser filer la grand voile lentement de façon
telle que la bôme n'arrive pas brusquement sur les haubans,
sous le vent.
Attention à l'aulofée* : il faut éviter les
trop grands changements de cap: une aulofée risque de coucher
le voilier par temps frais. Il faut bien garder le nouveau cap,
i. e., au ¾ (arrière) sur la nouvelle amure : bien
laisser filer la grand voile, elle a tendance à faire lofer*
le bateau, bien tenir la roue, pas toujours facile par gros temps,
Sinon, c'est la gîte spectaculaire !
Et que fait-on de la voile avant ? La
manuvre du génois est beaucoup plus facile à
exécuter : n'étant pas bômée, elle n'offre
pas les risques de la GV. Elle peut changer de bord, revenir,
Il est par contre important de travailler avec les deux écoutes
pour empêcher la voile de passer devant l'étai ce qui
provoquerait des embêtements: l'équipier borde d'abord
l'écoute du côté de la nouvelle amure à
venir autant que ce soit possible avant de laisser filer définitivement
celle qui tenait la voile sur l'amure précédente et
le tour est joué, on vient d'éviter d'enrouler le
foc autour de l'étai. S'il n'y a pas d'équipier, le
barreur attendra d'être sur la nouvelle amure avant de changer le foc de côté en utilisant la même procédure.

"
Observez les deux stagiaires en empannage sur le voilier/école «Le Roi-Soleil»
Le barreur vient d'amorcer son virage, il va border sa GV rapidement.
L'écoute reste frappée au taquet pour avoir sa GV
toute aussi choquée sur l'autre amure. Il est intéressant
de border en laissant l'écoute faire tourner le winch,
Le bruit occasionné par son roulement à bille, perdure
tant et aussi longtemps que la GV n'est pas rendu au centre, il
pourrait ainsi avertir un équipier distrait à certaines
autres tâches, à l'intérieur par exemple à
faire du café, qu'un empannage se prépare ... L'équipière
tient les deux écoutes pour éviter au génois
de s'enrouler autour de l'étai."
Comment négocier un empannage
quand on est seul ? Il s'agit d'abord de négocier la GV et
la barre; ensuite et une fois sur l'autre amure, transférer
la voile avant de la façon décrite plus haut.
L'empannage est complété. C'est une très belle
manuvre et elle est très sécuritaire par toutes
les conditions de vent ( il ne s'agit pas de celles qui demandent
que les voiles soient complètement amenées ! ). Dans
certains cas, par gros temps et forte houle, un virement de bord,
nez au vent, est difficile. Il est alors plus aisé et je
dirais même plus sécuritaire de virer par empannage,
même si cela peut apparaître incongru. Il faut juste
le faire selon les règles de l'art!
Vent arrière, attention à
la force du vent ! Le vent arrière semble une allure
pépère, on ne sent pas le vent, c'est doux,
Mais
attention ! Ce n'est qu'illusion. La comparaison avec le près
fera comprendre pourquoi il faut se méfier. Quand on est
au près avec un vent de 15 nuds, compte tenu du vent
que l'on se fabrique par le déplacement d'environ 6 nuds,
on ressent au visage un vent de 21 nuds de force, 15 réels
plus 6 fabriqués, (celui avec lequel on navigue,) ce qui
est nettement plus impressionnant. On passe vent arrière
avec ce même vent, on va automatiquement perdre les 6 nuds
de vent du près et également un autre vent en se sauvant
devant le vent, de 4 à 5 nuds. Ce qui donnera une illusion
au visage d'un vent de 10 à 11 nuds, c'est le vent
utilisable dans cette direction. C'est donc une toute autre histoire
: entre 10 et 21 nuds, l'émotion n'est pas la même
et la réalité non plus
Il devient donc difficile de percevoir la vraie force du vent quand
on est vent arrière. De petites surprises risquent de rejoindre
l'équipage si un changement d'aire de navigation oblige le
voilier à passer au travers ou au près, la chanson
ne sera plus la même
Bien vivre le vent arrière
Pour bien vivre le vent arrière par gros temps, il est préférable
de se débarrasser de la grand voile et de naviguer avec la
voile avant seulement, le génois enroulé ou non ou
le foc de route. Les risques d'empannage et l'attention soutenue
diminuent et rendent la virée plus agréable. La voile
avant peut encaisser des empannages sans créer d'émoi.
La vitesse n'est diminuée que d'un nud.

Le Roi-Soleil
en fuite au portant GV affalée, foc de route, vent violent
! Naviguer au près était non recommandé.
Pour éviter de naviguer vent
arrière, et cela par tout temps, il peut être intéressant
de faire des grands bords vent ¾ , évitant ainsi les
risques d'empannages accidentels, les chaleurs excessives
Par petit temps, il peut faire chaud au portant. Le vent ne rafraîchit
plus, sa dynamique étant complètement changée
: le voilier se sauve devant le vent, il est à peine perceptible,
il perd donc son élément de fraîcheur. Par,
contre il pourra rafraîchir le petit malin placé sous
la bôme et, en prime, lui donner l'occasion de mieux comprendre
le principe qui fait avancer le voilier, vent arrière. Le
vent frappe la GV, descend vers la bôme et sort par en bas,
le vide créé dans la voile est immédiatement
remplacé par d'autres vents et ainsi de suite. Cette circulation
d'air rafraîchit l'équipier et
pousse le voilier.
En rajoutant à ces dernières les explications contenues
dans les articles antérieurs, il est possible de comprendre
que les dynamiques du vent sont différentes selon les allures.
Pour la piste de recherche, il s'agit de se rappeler qu'au près,
le voilier est aspiré, au portant,
Les voiles en ciseaux
Les voiliers, vent arrière, vont souvent avoir les voiles
en ciseaux, le foc d'un côté, la GV de l'autre. Petite
allure délicate que les nouveaux adeptes devraient éviter.
En effet tous les petits trucs montrés plus haut pour éviter
l'empannage accidentels ne sont plus valables.
(Photo 5013 de Michèle en ciseau avec tangon)
Le Roi-Soleil vent arrière
en ciseau, le cap doit être tenu. Ici le tangon aide le génois
à recevoir le vent. Il peut y avoir également une
retenue de bôme pour empêcher la GV d'empanner. Néophytes,
s'abstenir
Pour la fraîcheur, bâbord, entre les
haubans et le mat devant le halebas*.
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Le vent au près et le virement de bord bout au vent |
Voyons le virement de bord,
de près à près. Le voilier navigue au près
quand il est le plus près possible de la source du vent,
soit à 45° du vent, les voiles sont bordées très
près du bateau. La gîte se manifeste à la moindre
brise.
Pare à virer ! dit le barreur ( ou : paré à
virer ? ) Que ce soit à l'impératif ou à l'interrogatif,
le barreur parle à son équipage au singulier *


L'équipier dénoue l'écoute et
la retient, il attend l'ordre du barreur.
L'équipier se prépare,
dénoue l'écoute du foc, mais ne la laisse pas filer
il (elle) répond : Paré(e)!Le barreur reprend : Envoye
! Il envoie la barre ou tourne la roue pour que le voilier aille
vers le vent.

Le Roi-Soleil amorce son virement de bord bout au
vent,
l'équipier ne laisse pas encore filer l'écoute
du génois.
Le focquier laisse filer l'écoute
du foc juste au moment où le voilier est sur le point d'arriver
vent debout, pour éviter le coup de fouet de l'écoute
alors que le voilier est encore au près sur l'amure de départ.
Le voilier s'engage sur l'autre amure quand les voiles ont franchi
le centre du voilier, le vent frappe alors le voilier sur l'autre
bord.
Équipier
" Par
bon temps les manuvres se font rapidement, il y a de l'ouvrage
pour tout le monde.
Le Roi-Soleil a réduit sa voilure,
un ris, foc de route
sous le vent, un équipier joue
de la manivelle, l'autre tient l'écoute, elle la frappera
au taquet. L'autre équipière, celle de bâbord,
vient de placer l'écoute au winch, côté vent,
prête pour le prochain virement de bord "
Le focquier borde l'écoute du foc le plus rapidement possible,
il la love. Il peut demander de l'aide. Le barreur maintient le
voilier à 45°, s'il vente fort, le barreur peut lofer
un peu pour permettre à son équipier de moins forcer,
et ensuite reprendre sa direction. La manuvre est maintenant
complétée.

(photo 5006) Le voilier reprend sa vitesse sur la nouvelle amure.
Ici, les conditions sont plus faciles
Il est également possible de
faire des virements de bord, bout au vent, à partir de toutes
les allures, vent de travers,
Il suffit alors de remonter
au près et,
Il est plus rapide de virer de bord par
empannage, si on est au portant.
Le virement de bord bout au vent s'associe au louvoyage.
Voir autre site intéressant


Louvoyer, c'est aller vers la source du vent
Louvoyer, permet d'atteindre un objectif situé dans la zone
d'accès inaccessible en effectuant des zig zag auprès
du vent, voir le croquis. Quand on louvoie, on a intérêt
à virer à 90 ° pour sauver du temps. Il s'agit
de naviguer à ± 45° du vent.

Le voilier qui navigue au 45°, arrivera à son but, à
la source du vent, le premier ! L'autre devra parcourir la distance(
1 ) en plus.
Quand le barreur se prépare à
virer, il peut d'avance trouver le cap * de l'autre amure ( bordée
) et éviter ainsi de le dépasser et diminuer son parcours.
Il est inutile de dépasser l'angle qui permet au voilier
de se rendre à son objectif intermédiaire, sur l'autre
amure quand il est à 90° ! Voyons pourquoi. On sait qu'au
près le voilier doit naviguer à ± 45° et
qu'il se trouvera également à 45° sur l'autre
amure quand il aura viré. Le barreur n'aura qu'à additionner
les deux 45° et trouver ± le cap de l'autre amure. Un
petit truc très visuel et sympathique : le barreur peut annoncer
son virement de bord au moment où son nouvel objectif sera
dans l'orientation de son épaule au vent,
Louvoyer permet d'atteindre l'objectif, mais ça prend beaucoup
plus de temps, de patience et d'énergie, il y a donc intérêt
à bien se positionner dans l'angle d'attaque du vent., faire
les virements le plus rapidement possible. C'est ainsi qu'il est
possible d'arriver plus rapidement à destination.
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Naviguer à voile nécessite
la maîtrise de toutes sortes de manuvres et d'allures,
il faut être attentif, réagir, aller et revenir,
Il faut bien maîtriser les virements de bord, vent debout
et par empannage
Attention et coordination, au menu pour
toutes les manuvres, ce sont là des éléments
pour une saine évasion.
Louis Charbonneau.
www.voileevasion.qc.ca
Notes additionnelles
· Amure : Attention on ne change pas l'amure, elle
reste dans la même position, c'est la voile qui passe d'un
côté et de l'autre de l'amure. Cette terminologie de
changer l'amure ne devrait plus être appliquée aujourd'hui,
elle vient d'autrefois, du temps des voiles carrées alors
qu'on changeait vraiment l'amure : les bateaux utilisaient des voiles
carrées, amurés (fixées) en deux points sur
des vergues. L'un des deux points était plus au vent que
l'autre. Il devenait alors le seul point d'amure de la voile, l'autre
étant le point d'écoute. Quand on voulait changer
de bordée, le point d'écoute devenait le nouveau point
d'amure et vice versa.
· Le singulier. Que ce
soit à l'impératif ou à l'interrogatif, le
barreur parle à son équipage au singulier : vieille
tradition, autrefois le capitaine parlait à son équipage
comme à la foule, comme à du menu fretin
· Le cap. Direction dans
laquelle s'oriente l'axe longitudinal du bateau.
· Lofer : le voilier s'approche
du vent. Il passe de arrière ® ¾ ® travers
® près
· Abattre (il abat ):
définir : le voilier s'éloigne du vent. Il passe du
près, au travers, au ¾ et aerrière : remarquez
que ce n'est pas le barreur qui lofe ou abat mais bien le voilier.
Il va dire je vais abattre : drôle ! Il est coutume
dans le milieu de plaisance, de s'identifier à son voilier
: le capitaine dit : "je me suis échoué !",
quand on sait que ce n'est pas le capitaine qui s'est échoué,
mais bien son bateau.
· Penons : petits rubans
attachés aux haubans : ils donnent la direction du vent et
sont plus faciles à surveiller que la girouette au haut du
mât. Seul, celui au vent donne la vérité. Ne
pas confondre avec les penons du génois, ce que nous verrons
dans un autre article (Penons bâbord/tribord
au guindant du génois, à tenir parallèles et
horizontaux).
· Aulofée
L'aulofée est une embardée, un virage rapide, que
le bateau prend vers le lof, vers le vent : arrière au ¾,
au travers, au près. voir http://www.voileevasion.qc.ca/aulofee.htm
en attendant que l'on traite de ce sujet.
· Halebas
Petite manuvre destinée
à tirer vers le bas la bôme de GV afin de l'aplatir.
Halebas de spi, etc.
· Manuvre
Ce mot ne sert pas uniquement
à parler d'actions faites par les équipiers, barreur,
comme empanner, hisser les voiles,
Il sert également
de terme générique pour tout ce qui est cordage,.
Les manuvres dormantes, haubans, étais,
Les
manuvres courantes, drisses, écoutes,
Tous droits réservés
® : École de voile Louis Charbonneau
Voir un lien où on vous renseigne d'une façon intéressante voir Lili la Mouette
Liste des articles (Ordre alphabétique)
Achat
d'un voilier
Affaler ou amener une voile
Allures, notre terminologie pour les différentes
Angle de collision
Angle mort
Approche
dun grain
Arriver à quai (à moteur)
Aulofée, Attention à l'Aulofée, abattée, embardée
Bateau
en détresse
Changements d’amures, au près, au portant *
Départ du quai Départ
du quai
Dynamique et forces du vent
Dynamique et forces du vent Autre article (prise 2)
Échouement (conditions simples)
Empannage
contrôlé
Empannage
par gros temps. A été refait (nouvelles photos)
Enfin à bord de mon voilier
Étai largable
Évaluer les forces du vent (Photos rajoutées )
Éviter que le génois parte en lambeau
Fuite gros temps
Génois, protégez
votre
Gros temps, pour
en connaître plus sur la voile par a été modifié
Homme à la mer Homme à la mer
Liste des manoeucres sur le «Menu/Manœuvres» de notre nouveau DVD technique
Location
de voilier, rapport de confiance
Louvoyer.htm
Manoeuvres à connaître Liste
des...
Météo marine, instruments...
Mise
à la cape, homme à la mer et ariser
Mouillage, pour
tout savoir sur le Choix du lieu, tour de chat... Mouiller et ... (version améliorée)
Mouiller à la voile voir fin de l'article (lien réparé !)
Noeuds les plus importants
Partir pour le sud ou la haute mer
Petit
trucs : les pennons de haubans et de génois Petit trucs : les pennons de haubans et de génois Hi! Hi ! Vous dépasserez tout le monde
Plaisancier autonome
Poêle à l’alcool, attention
Préparation du_voilier au_printemps
Préparer (se) à la viree.
Près (Le), le portant, allures pour changer d'amure *
Priorités à voile, pour
en finir avec les règles de route
Protégez
votre investissement
Quilles, les types de
Quitter le mouillage à voile : à la fin de l’article
Réduire la voilure avant, l'étai largable
Règles de l'art, agir
selon les ...
Règles de priorités à voile ...
Ris (ariser) quand on est déjà à
la voile…
Touer son bateau avec l’annexe
Trousse de réparation de voile,
Vent, évaluer les forces du
VHF, son utilisation
Virement
de bord bout au vent
Virer
au 90 degrés rentabiliser le louvoyage(article revisé)
Virement
de bord nez au vent et vent arrière
Voilier (le) et_son_greement
Voiliers, les types de gréements
Voiliers, types de
Vocabulaire de voile
Vocabulaire de voile (autre)
* Aboutissent à la même page
Lisez les carnets de bord du Roi-Soleil
(petites anecdotes de voile) 
© École de voile du Québec ® 1968

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