Le gros temps
des uns n'est pas le gros temps des autres. Tout le monde
y fait face avec son bagage d'expériences acquis. Attention
à la témérité avec le temps, on
peut être porté à prendre des risques
Quand on fait de la voile, on joue au chat et à
la souris avec le vent, mais on n'est pas le chat.
Avant d'entreprendre une virée,
il est important de faire sa météo, voir : vents_champlain.htm
d'établir son parcours, de vérifier l'état
de son moteur, les éléments de sécurité
en général : drisses, accastillage, tout ranger,
amarres, filins de secours,
Avant de hisser les voiles, fermer les écoutilles,
drisses, ancre attachée, tout ranger à bord
( Je me souviens d'être allé ramasser l'ancre
qui se baladait sur la coque, nous étions dans un forte
mer
je le frappe maintenant ! ) voir : se_preparer_a_la_viree.htm
Attention aux prévisions officielles! Elles
ne sont pas infaillibles. Surveillez le baro ! Quand il est
à la baisse, attention !

Stagiaires pris par une auloffée, l'équipier choque la GV pour que le barrreur puisse garder sa direction
Même s'il vente peu, ça peut changer vite
! Surveillez les nuages, ils en disent long : les gros
cumulo-nimbus vous parlent ( voir approchedun_grain.
) Pour voir le passage d'un front voir.
S'il y a un abri, allez le chercher, surtout si le
baromètre baisse. S'il n'y a pas d'abri, affalez
et encaissez à moteur, si vous n'avez pas le temps, la fuite à
condition d'avoir l'espace requis.
Le fonctionnement des systèmes météo
chez nous se résume un peu comme ceci à
nos latitudes. Je pense surtout à ceux qui font de
la voile sur nos lacs, le lac Champlain par exemple. Les dépressions
se pointent, le baromètre baisse, elles arrivent habituellement
de l'ouest ou du sud-ouest; s'il baisse rapidement, le vent
sera d'autant plus fort, ce sera le mauvais temps. La dépression
passe et éventuellement laisse pénétrer
la haute pression, fin du mauvais temps, mais il y a encore
un risque de vent aussi violent (le vent est créé
par les différences de pressions H vs B ).

Dans des conditions de changements brusques, habituez-vous
à couper le ciel en deux " Est vs Ouest ",
le coup viendra des nuages de cette zone : Sud, SO, O, NO
ou nord (vrai pour nos régions, Champlain, St-Louis Deux-Montagnes...). Le coup brusque arrivera de la direction où
est le nuage. Nous étions en flottilles, j'avertis
par VHF l'autre voilier école : " Vous affalez
immédiatement ! Aucune hésitation,
Recherchez
l'abri !"
..... .....
photo Caroline Fortin
Ce voilier se prépare
à affaler sa GV pour encaisser à moteur
Même par temps calme,
Attention ! Il peut
y avoir des changements rapides, surtout s'il y a eu
une chute de pression barométrique.
Attention aux reliefs ! les pointes, entre deux îles,
dans une région montagneuse, à l'embouchure
d'une vallée (attention si vous y êtes), (Chercher
graphique de sortie de vallée)
Le principe est
le suivant, prenons le cas de l'arrivée du voilier
dans l'espace à découvert entre deux îles
et plus si elles offrent un relief signifiant, le vent est
bloqué par les reliefs, il se précipite dans
le seul espace disponible et sa force est augmentée
en rapport avec l'empêchement de passer ou sont les
îles. Graphique.

combat
perpétuel,
le jour, l'eau est plus fraîche que la côte, pression
plus forte, vent de mer
le soir, la terre est plus fraîche que la mer, pression
plus forte, vent de terre
Il y aurait également les phénomènes
de vent de terre, vent de mer,
Les changements de températures
sont tels qu'il se produit un changement de pression d'air
suffisant pour provoquer des vents violents : Souvenirs des
Antilles françaises au pieds de la Soufrière
à Ste Lucie. Vent violent aux Gros Pitons et absence
de vent plus au large.

Le baromètre baisse, le temps est maussade,
le vent est fort dans une certaine direction
On ne
peut pas se fier qu'il la gardera. Il peut changer brusquement
Nicole et moi avons vécu l'expérience
au Sud de La motte ! Voir : coup_de_chien.htm
Nous avons vécus un phénomène semblable
près des Four Brothers plus au Sud du la Champlain,
avec Michèle et Daniel. Nous étions prêts,
météo etc. Mais
Vous le verrez filmé
sur notre DVD technique production_video.htm
Harnais VS gilet de sauvetage.
Le gilet de sauvetage se porte aussitôt que le temps
fraîchit, ce qui donnera plus de chance à celui
qui passera par dessus bord, d'être récupéré
par l'équipage qui effectuera les manuvres
nécessaires ( article partiel récupérer un
homme à la mer ). Le GPS devient ici un instrument utile avec
sa fonction (MOB), pointant l'endroit exact où
l'équipier a été échappé,
à condition de l'avoir activée. Le gilet a l'avantage
de tenir la tête hors de l'eau si la victime a une perte
de conscience, blessure à la tête, eau froide,
Le harnais est-il obligatoire ? La nuit, en mer, il
est essentiel de s'harnacher à la roue et suffisamment
serré pour éviter qu'une vague puisse nous faire
passer par dessus bord. À partir de cette affirmation,
avant chaque nuit, il est essentiel de réduire
la voilure pour ne pas être obligé d'aller
faire des manuvres dans des conditions difficiles de la nuit. Si elles s'avéraient nécessaires,
un appel à un équipier serait de mise : il
est préférable de ne jamais aller se balader
sur le pont durant la nuit quand on est seul. N'oublions
pas ici que nous ne parlons pas de traversées en solitaire
! Le harnais est plutôt encombrant quand on va faire
des manuvres, des précautions doivent être
prises. Tomber à l'eau avec un harnais et ne pas être
capable de ré-embarquer et de se faire noyer comme
un vulgaire poisson au bout d'une ligne
Il faut habiller notre voilier
en fonction des conditions de vent. Nos prévisions
sont au temps fort, il faudra mettre un ris ou deux et réduire
la voile avant, des tours d'enrouleur sur le génois,
ou un foc de route. Si les conditions changent à la
baisse, il sera toujours temps d'augmenter la voilure. Un
vieux dicton chinois nous dit qu'il est mieux d'avoir un
bateau sous-voilé que sur-voilé ! Si le
départ s'est fait par petit temps et que le vent augmente,
on peut toujours mettre un ris en naviguant (voir ris_en_marche.htm
)
Photo
Guy Bélanger
Le Roi -Soleil,
1 ris, foc de route............
Avec les nouveaux gréements,
voire les enrouleurs de GV, il est encore plus facile de réduire
la GV, mais ce n'est pas sans inconvénients. ( voir
article publié dans la Presse Nautique février
2007-1 ou achat_de_voilier.htm
)
Le gros temps se négocie différemment, selon
qu'on soit au près ou au portant.
Au près, on a besoin de moins de voilure parce
qu'on navigue avec un vent plus fort que la réalité,
vent apparent, i.e., le vent réel + celui qu'on se
fabrique en se déplaçant. On a donc intérêt
à réduire plus vite, pour éviter
une gîte trop forte ce qui aurait comme effet de réduire
la vitesse. Ris et quelques tours d'enrouleur sur le génois
ou un foc de route ( certains voiliers sont gréés
avec étai largable et foc, voir poser_etai_larguable.htm
).
Au portant on peut se tromper sur la force du vent,
on a nettement des surprises si l'on change d'allure. Pour
bien vivre le vent arrière par gros temps, il est préférable
de se débarrasser de la grand voile et de naviguer
avec la voile avant seulement, le génois enroulé
ou non ou le foc de route. Les risques d'empannage
et l'attention soutenue diminuent et rendent la virée
plus agréable. La voile avant peut encaisser des empannages
sans créer d'émoi. La vitesse n'est diminuée
que d'un nud. Pour plus sur le vent arrière lire
: _changer
amure_près_portant
Par grand vent,
il faut se méfier des aulofées : le voilier
a tendance à lofer rapidement et il y a risque de collision
avec le voilier au près. ( voir: aulofee.htm
)
La fuite est souvent le bon moyen de réagir quand
on a pas le temps d'affaler, à condition d'avoir l'espace
voir : fuite_gros_temps.htm
Affaler la GV en catastrophe
Affaler la GV en catastrophe est une manœuvre qui demande beaucoup de précautions. Il faut s'organiser pour affaler la GV le plus près possible du vent et naviguer avec le foc seulement, en ayant pris soin de choquer la GV jusqu'à ce quelle faseye un peu comme elle le ferait vent devant. La bôme sera à l'extérieur du bateau, sous le vent. Un équipier s'occupe de la drisse, les autres ramassent la voile, les garcettes, les sandows, … Le voilier pourra ainsi naviguer sur le foc seulement ...

Le vent prend
Le barreur donne l’ordre … d’affaler la GV en catastrophe.
Le barreur place le voilier au près 45°.
Le barreur ou un équipier choque la GV jusqu'à ce quelle faseye, un peu comme elle le ferait vent devant.
La bôme sera à l'extérieur du bateau, sous le vent.
Un équipier s'occupe de la drisse et laisse la GV descendre.
Un équipier serre l’écoute pour renter la bôme
Les autres ramassent la voile et posent les garcettes, les sandows, …
Le voilier pourra ainsi naviguer sur le foc seulement |

En mer, il est préférable
de réduire la voilure avant la nuit, question de
ne pas être astreint à des manuvres durant
cette période. Dans le DVD Le Roi-Soleil à la
conquête du Sud, partie traversée de Nassau à
Beaufort cette manuvre est bien
illustrée.
La mise à cape permet de contrer le gros temps. La cape est obtenue grand-voile bordée plat, foc
à contre, barre mise dessous toute. Pour mieux comprendre
comment s'immobilise le voilier. Voir : mise_a_cape.htm
L'abri est souvent la solution
la meilleure sur nos lacs, je me souviens d'un mauvais
coup de chien du nord aux îles Four Brothers, au lac
Champlain : affale la GV en catastrophe, part en fuite direction
Quaker sud, l'abri, une journée caché,
(mettre photo) Il n'était pas question de continuer
vers le nord : au près,
Oublie ça ! Le
vent soufflait à cinquante nuds. Ces images se
retrouve dans la partie " Bon Temps " de notre DVD
technique.
En mer, le gros temps, c'est
une autre histoire. Il faut habituellement oublier cette
circulation des vents telle qu'on les connaît dans nos
régions. Dans bien des régions, il y a des vents
réguliers : les alizés, ces vents des zones
tropicales qui permettent aux aventuriers de la voile au long
cours, par exemple de traverser l'Atlantique nord à
partir de la Méditerranée vers les Antilles,
.. Autres exemples, les moussons dans l'océan Indien,
Le Meltème en Grèce,
( assez,
trop long de faire le tour et manque de vécu
).
Ce sont des vents réguliers, je pense à l'alizé
que nous avons eu au sud des Bermudes, qui nous a permis de
descendre en droite ligne à St-Martin dans les Antilles
Françaises
Il y a aussi les surprises en
mer, à 100 milles au sud des Bermudes, on nous
annonce un ouragan avec des vents de 120 nuds, et il
fonce directement sur nous
Ce passage sera raconté
dans le tome 2 du récit " Naufrage à Gustavia
". Voir la
parution du tome 1
Les risques de naufrage sont moins élevés
au large, car il y a de l'espace, de l'eau. Près
des côtes ce n'est pas la même histoire, sauf
s'il y a possibilité de trouver un abri,
Et
encore, dans des cas extrêmes, on peut se défendre
plus facilement en mer
Pensez au Tsunami
! Je me souviens de moments difficiles dans les baies du
Delaware et de la Chesapeake.

En mer, il faut avoir un équipage
et non pas des touristes
Les préparatifs
du bateau, vérifications, évaluer son équipage,
approvisionnement de bouffe, les règles, les histoires,
les capacités d'adaptation
établir des
quarts et s'assurer de la valeur de tous les quarts, fenêtres
météo, couverture communication,
En se
qui concerne, la possibilité d'avoir un suivi météo,
le Réseau
du Capitaine .Pour l'utiliser, il faut être
" Radio Amateur ". Par contre Herb,
communique avec nous sur les bandes maritimes des ondes courtes,
sans obligation d'avoir de licence de radio ondes courtes.
Il offre les services essentiels à la navigation en
mer du moins en Atlantique et dans les Caraïbes.
La suite du gros temps, en mer. Quand le vent tombe,
la houle demeure plusieurs heures et peut donner le mal de
mer aux curs légers. Pour voir effet voyez le
DVD : bahamas
. Dans ce même DVD, on voit également
comment un spi peuvent permettre au voilier
d'avancer, car contrairement aux autres voiles, cette voile ne suit
pas le roulis du voilier; elle reste en position stable dans l'espace aérien du voilier et lui permet d'avancer.
Le gros temps,... De l'énergie,
en mer ou sur les lacs. Fatigue, effort musculaire,
Sur les lacs et dans les espaces restreints, le près
est ardu, virements de bord fréquents. Pour en savoir
plus long voir : changer_amure.htm
En mer, il peut être difficile de virer bout
au vent à cause de la force des vagues. C'est vrai
que le virements sont rares. On n'a vraiment pas l'impression
d'aller nulle part quand on louvoie en mer !
Par gros temps, les voiliers d'aujourd'hui naviguent
très bien avec la seule voile avant et cela,
par toutes les allures. Vent arrière, il est
alors suggéré de le pratiquer, évitant
ainsi les empannages accidentels qui pourraient occasionner
de graves problèmes quand le vent
est fort.
Si le milieu le permet, trouvez-vous
un abri
Respectez les aires d'ancrage, tour
de chat, longueur chaîne, câblot,
Éviter
le balayage de la baie si le vent tourne. Pensez à
un mouillage alternatif, le vent pourrait changer.
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May
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Dynamique et forces du vent Autre article (prise 2)
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Météo marine, instruments...
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Mouillage, pour
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