École de voile Louis Charbonneau
Pour en connaître plus sur la voile par gros temps

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Film sur les techniques de voile:

«La voile, les deux pieds sur le pont». Un DVD oui, mais les utilisateurs peuvent étudier chaque apprentissage à partir d'un Menu/Manoeuvres. Nos figurants apprennent aussi à naviguer par gros temps : film instructif et sympathique

Le tournage s'est effectué en plusieurs étapes : préparations de la série des différents scénarios à partir du contenu du cours de base de l'ÉVQ, du contenu du manuel de la même école, de l'expérience de plus de quarante ans d'enseignements de voile, les deux pieds sur le pont et d’un premier film technique qui avait fait ses preuves... Un premier tournage, 2 voiliers, 3 caméraman, un équipage maître/élèves, une semaine. Une série d’autres tournages l’été suivant après un premier montage qui demandait des ajouts… Enfin le DVD recherché vient coiffer une carrière de formateur.

 

Cliquez sur l'écran

 

 

 

Voir la petite histoire de l'école de voile Louis Charbonneau

La voile par gros temps

Cet article fait référence à des pages déjà édités sur ce site, vous trouverez des ajouts plus développés en suivant les liens

Ouf !

Petit film sur le gros temps sur You Tube

Le gros temps des uns n'est pas le gros temps des autres. Tout le monde y fait face avec son bagage d'expériences acquis. Attention à la témérité avec le temps, on peut être porté à prendre des risques … Quand on fait de la voile, on joue au chat et à la souris avec le vent, mais on n'est pas le chat.

Avant d'entreprendre une virée,
il est important de faire sa météo, voir : vents_champlain.htm
d'établir son parcours, de vérifier l'état de son moteur, les éléments de sécurité en général : drisses, accastillage, tout ranger, amarres, filins de secours, …
Avant de hisser les voiles, fermer les écoutilles, drisses, ancre attachée, tout ranger à bord ( Je me souviens d'être allé ramasser l'ancre qui se baladait sur la coque, nous étions dans un forte mer… je le frappe maintenant ! ) voir : se_preparer_a_la_viree.htm
Attention aux prévisions officielles! Elles ne sont pas infaillibles. Surveillez le baro ! Quand il est à la baisse, attention !

Stagiaires pris par une auloffée, l'équipier choque la GV pour que le barrreur puisse garder sa direction


Même s'il vente peu, ça peut changer vite ! Surveillez les nuages, ils en disent long : les gros cumulo-nimbus vous parlent ( voir approchedun_grain. ) Pour voir le passage d'un front voir
.


S'il y a un abri, allez le chercher, surtout si le baromètre baisse. S'il n'y a pas d'abri, affalez et encaissez à moteur, si vous n'avez pas le temps, la fuite à condition d'avoir l'espace requis.
Le fonctionnement des systèmes météo chez nous se résume un peu comme ceci à nos latitudes. Je pense surtout à ceux qui font de la voile sur nos lacs, le lac Champlain par exemple. Les dépressions se pointent, le baromètre baisse, elles arrivent habituellement de l'ouest ou du sud-ouest; s'il baisse rapidement, le vent sera d'autant plus fort, ce sera le mauvais temps. La dépression passe et éventuellement laisse pénétrer la haute pression, fin du mauvais temps, mais il y a encore un risque de vent aussi violent (le vent est créé par les différences de pressions H vs B ).

Le gros temps, bien se préparer


Dans des conditions de changements brusques, habituez-vous à couper le ciel en deux " Est vs Ouest ", le coup viendra des nuages de cette zone : Sud, SO, O, NO ou nord (vrai pour nos régions, Champlain, St-Louis Deux-Montagnes...). Le coup brusque arrivera de la direction où est le nuage. Nous étions en flottilles, j'avertis par VHF l'autre voilier école : " Vous affalez immédiatement ! Aucune hésitation, … Recherchez l'abri !"

.....' faut pas que le moteur lâche !..... photo Caroline Fortin

Ce voilier se prépare à affaler sa GV pour encaisser à moteur


Même par temps calme, … Attention ! Il peut y avoir des changements rapides, surtout s'il y a eu une chute de pression barométrique.
Attention aux reliefs ! les pointes, entre deux îles, dans une région montagneuse, à l'embouchure d'une vallée (attention si vous y êtes), (Chercher graphique de sortie de vallée) … Le principe est le suivant, prenons le cas de l'arrivée du voilier dans l'espace à découvert entre deux îles et plus si elles offrent un relief signifiant, le vent est bloqué par les reliefs, il se précipite dans le seul espace disponible et sa force est augmentée en rapport avec l'empêchement de passer ou sont les îles. Graphique.

combat perpétuel,
le jour, l'eau est plus fraîche que la côte, pression plus forte, vent de mer
le soir, la terre est plus fraîche que la mer, pression plus forte, vent de terre


Il y aurait également les phénomènes de vent de terre, vent de mer, … Les changements de températures sont tels qu'il se produit un changement de pression d'air suffisant pour provoquer des vents violents : Souvenirs des Antilles françaises au pieds de la Soufrière à Ste Lucie. Vent violent aux Gros Pitons et absence de vent plus au large.


Le baromètre baisse, le temps est maussade, le vent est fort dans une certaine direction … On ne peut pas se fier qu'il la gardera. Il peut changer brusquement … Nicole et moi avons vécu l'expérience au Sud de La motte ! Voir : coup_de_chien.htm
Nous avons vécus un phénomène semblable près des Four Brothers plus au Sud du la Champlain, avec Michèle et Daniel. Nous étions prêts, météo etc. Mais … Vous le verrez filmé sur notre DVD technique production_video.htm

Harnais VS gilet de sauvetage. Le gilet de sauvetage se porte aussitôt que le temps fraîchit, ce qui donnera plus de chance à celui qui passera par dessus bord, d'être récupéré par l'équipage qui effectuera les manœuvres nécessaires ( article partiel récupérer un homme à la mer ). Le GPS devient ici un instrument utile avec sa fonction (MOB), pointant l'endroit exact où l'équipier a été échappé, à condition de l'avoir activée. Le gilet a l'avantage de tenir la tête hors de l'eau si la victime a une perte de conscience, blessure à la tête, eau froide, …
Le harnais est-il obligatoire ? La nuit, en mer, il est essentiel de s'harnacher à la roue et suffisamment serré pour éviter qu'une vague puisse nous faire passer par dessus bord. À partir de cette affirmation, avant chaque nuit, il est essentiel de réduire la voilure pour ne pas être obligé d'aller faire des manœuvres dans des conditions difficiles de la nuit. Si elles s'avéraient nécessaires, un appel à un équipier serait de mise : il est préférable de ne jamais aller se balader sur le pont durant la nuit quand on est seul. N'oublions pas ici que nous ne parlons pas de traversées en solitaire ! Le harnais est plutôt encombrant quand on va faire des manœuvres, des précautions doivent être prises. Tomber à l'eau avec un harnais et ne pas être capable de ré-embarquer et de se faire noyer comme un vulgaire poisson au bout d'une ligne …

Il faut habiller notre voilier en fonction des conditions de vent. Nos prévisions sont au temps fort, il faudra mettre un ris ou deux et réduire la voile avant, des tours d'enrouleur sur le génois, ou un foc de route. Si les conditions changent à la baisse, il sera toujours temps d'augmenter la voilure. Un vieux dicton chinois nous dit qu'il est mieux d'avoir un bateau sous-voilé que sur-voilé ! Si le départ s'est fait par petit temps et que le vent augmente, on peut toujours mettre un ris en naviguant (voir ris_en_marche.htm )

Photo Super journée Guy Bélanger

Le Roi -Soleil, 1 ris, foc de route............

Avec les nouveaux gréements, voire les enrouleurs de GV, il est encore plus facile de réduire la GV, mais ce n'est pas sans inconvénients. ( voir article publié dans la Presse Nautique février 2007-1 ou achat_de_voilier.htm )


Le gros temps se négocie différemment, selon qu'on soit au près ou au portant.
Au près, on a besoin de moins de voilure parce qu'on navigue avec un vent plus fort que la réalité, vent apparent, i.e., le vent réel + celui qu'on se fabrique en se déplaçant. On a donc intérêt à réduire plus vite, pour éviter une gîte trop forte ce qui aurait comme effet de réduire la vitesse. Ris et quelques tours d'enrouleur sur le génois ou un foc de route ( certains voiliers sont gréés avec étai largable et foc, voir poser_etai_larguable.htm ).
Au portant on peut se tromper sur la force du vent, on a nettement des surprises si l'on change d'allure. Pour bien vivre le vent arrière par gros temps, il est préférable de se débarrasser de la grand voile et de naviguer avec la voile avant seulement, le génois enroulé ou non ou le foc de route. Les risques d'empannage et l'attention soutenue diminuent et rendent la virée plus agréable. La voile avant peut encaisser des empannages sans créer d'émoi. La vitesse n'est diminuée que d'un nœud. Pour plus sur le vent arrière lire : _changer amure_près_portant

Par grand vent, il faut se méfier des aulofées : le voilier a tendance à lofer rapidement et il y a risque de collision avec le voilier au près. ( voir: aulofee.htm )
La fuite est souvent le bon moyen de réagir quand on a pas le temps d'affaler, à condition d'avoir l'espace… voir : fuite_gros_temps.htm

Affaler la GV en catastrophe
Affaler la GV en catastrophe est une manœuvre qui demande beaucoup de précautions. Il faut s'organiser pour affaler la GV le plus près possible du vent et naviguer avec le foc seulement, en ayant pris soin de choquer la GV jusqu'à ce quelle faseye un peu comme elle le ferait vent devant. La bôme sera à l'extérieur du bateau, sous le vent. Un équipier s'occupe de la drisse, les autres ramassent la voile, les garcettes, les sandows, … Le voilier pourra ainsi naviguer sur le foc seulement ...

Affaler la grand voile par gros temps montage

Le vent prend
Le barreur donne l’ordre … d’affaler la GV en catastrophe.
Le barreur place  le voilier au près 45°.
Le barreur ou un équipier  choque la GV jusqu'à ce quelle faseye, un peu comme elle le ferait vent devant.
La bôme sera à l'extérieur du bateau, sous le vent.
Un équipier s'occupe de la drisse et laisse la GV descendre.
Un équipier serre l’écoute pour renter la bôme
Les autres ramassent la voile et posent les garcettes, les sandows, …
Le voilier pourra ainsi naviguer sur le foc seulement

Et le harnais ?

En mer, il est préférable de réduire la voilure avant la nuit, question de ne pas être astreint à des manœuvres durant cette période. Dans le DVD Le Roi-Soleil à la conquête du Sud, partie traversée de Nassau à Beaufort cette manœuvre est bien illustrée.
La mise à cape permet de contrer le gros temps. La cape est obtenue grand-voile bordée plat, foc à contre, barre mise dessous toute. Pour mieux comprendre comment s'immobilise le voilier. Voir : mise_a_cape.htm

L'abri est souvent la solution la meilleure sur nos lacs, je me souviens d'un mauvais coup de chien du nord aux îles Four Brothers, au lac Champlain : affale la GV en catastrophe, part en fuite direction Quaker sud, l'abri, une journée caché, … (mettre photo) Il n'était pas question de continuer vers le nord : au près, … Oublie ça ! Le vent soufflait à cinquante nœuds. Ces images se retrouve dans la partie " Bon Temps " de notre DVD technique.

En mer, le gros temps, c'est une autre histoire. Il faut habituellement oublier cette circulation des vents telle qu'on les connaît dans nos régions. Dans bien des régions, il y a des vents réguliers : les alizés, ces vents des zones tropicales qui permettent aux aventuriers de la voile au long cours, par exemple de traverser l'Atlantique nord à partir de la Méditerranée vers les Antilles, .. Autres exemples, les moussons dans l'océan Indien, … Le Meltème en Grèce, … ( assez, trop long de faire le tour et manque de vécu …). Ce sont des vents réguliers, je pense à l'alizé que nous avons eu au sud des Bermudes, qui nous a permis de descendre en droite ligne à St-Martin dans les Antilles Françaises … Il y a aussi les surprises en mer, à 100 milles au sud des Bermudes, on nous annonce un ouragan avec des vents de 120 nœuds, et il fonce directement sur nous … Ce passage sera raconté dans le tome 2 du récit " Naufrage à Gustavia ". Voir la parution du tome 1
Les risques de naufrage sont moins élevés au large, car il y a de l'espace, de l'eau. Près des côtes ce n'est pas la même histoire, sauf s'il y a possibilité de trouver un abri, … Et encore, dans des cas extrêmes, on peut se défendre plus facilement en mer … Pensez au Tsunami ! Je me souviens de moments difficiles dans les baies du Delaware et de la Chesapeake.

En mer, il faut avoir un équipage et non pas des touristes … Les préparatifs du bateau, vérifications, évaluer son équipage, approvisionnement de bouffe, les règles, les histoires, les capacités d'adaptation… établir des quarts et s'assurer de la valeur de tous les quarts, fenêtres météo, couverture communication, … En se qui concerne, la possibilité d'avoir un suivi météo, le Réseau du Capitaine .Pour l'utiliser, il faut être " Radio Amateur ". Par contre Herb, communique avec nous sur les bandes maritimes des ondes courtes, sans obligation d'avoir de licence de radio ondes courtes. Il offre les services essentiels à la navigation en mer du moins en Atlantique et dans les Caraïbes.
La suite du gros temps, en mer. Quand le vent tombe, la houle demeure plusieurs heures et peut donner le mal de mer aux cœurs légers. Pour voir effet voyez le DVD : bahamas . Dans ce même DVD, on voit également comment un spi peuvent permettre au voilier d'avancer, car contrairement aux autres voiles, cette voile ne suit pas le roulis du voilier; elle reste en position stable dans l'espace aérien du voilier et lui permet d'avancer.

Le gros temps,... De l'énergie, en mer ou sur les lacs. Fatigue, effort musculaire, … Sur les lacs et dans les espaces restreints, le près est ardu, virements de bord fréquents. Pour en savoir plus long voir : changer_amure.htm
En mer, il peut être difficile de virer bout au vent à cause de la force des vagues. C'est vrai que le virements sont rares. On n'a vraiment pas l'impression d'aller nulle part quand on louvoie en mer !
Par gros temps, les voiliers d'aujourd'hui naviguent très bien avec la seule voile avant et cela, par toutes les allures. Vent arrière, il est alors suggéré de le pratiquer, évitant ainsi les empannages accidentels qui pourraient occasionner de graves problèmes quand le vent est fort.

Si le milieu le permet, trouvez-vous un abri Respectez les aires d'ancrage, tour de chat, longueur chaîne, câblot, … Éviter le balayage de la baie si le vent tourne. Pensez à un mouillage alternatif, le vent pourrait changer.

© École de voile du Québec ® 1968


On prend toutes les précautions et quelques fois, …
on se fait quand même prendre
voir tornade lac Champlain

May Day ! May Day ! May Day !


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